La kinésiologie et les mémoires périnatales

🖋 Au cours de ma formation de kinésiologue, il m’a été demandé de réaliser un mémoire sur le thème de mon choix.
 

A force de pratiquer, je me suis rendu compte que très souvent lors des séances sur les adultes, on était amené à aller à la rencontre de l’enfant que la personne avait été dans le passé.

Très vite, je me suis intéressée à une période spécifique de l’enfance : la période pré- et périnatale. En effet, de par mon expérience dans le milieu de la petite enfance, en tant qu’auxiliaire de puériculture, j’avais déjà constaté que ce qui se passait in-utéro ou autour de l’accouchement pouvait avoir un impact sur l’enfant et l’adulte en devenir.

La kinésiologie m’a permis d’aller approfondir cette première constatation.

En effet, grâce à la technique de la « récession d’âge », j’ai remarqué que pour de nombreux consultants, on retrouvait différents stress enregistrés à cette période là, complètement en lien avec leurs problématiques actuelles.

C’est pourquoi, quand il a été question de choisir un sujet de mémoire, j’ai eu envie d’aller approfondir encore un peu plus ce qui pouvait se jouer pendant la période de la conception jusqu’à la naissance, quelles traces pouvait en garder la mémoire, comment cela pouvait impacter la vie part la suite et comment la kinésiologie pouvait agir sur ces problématiques.

Après 2 ans de recherches, 8 mois d’écriture, 113 pages et les félicitation du jury lors de ma soutenance, je suis fière de vous présenter mon « bébé ». Voici un petit extrait de la conclusion :
 
« La vie pré- et périnatale fait partie intégrante de la vie de chaque individu. Souvent considérée comme une « pré-vie », c’est pourtant là que tout commence. C’est une « explosion » de vie, l’être humain s’y développe à une vitesse folle. D’une cellule au départ, un bébé naît 9 mois plus tard.
Du fœtus, qui a longtemps manqué de considération, on sait aujourd’hui qu’il est un être sensible, doué de perceptions, de sensations et d’émotions. On sait qu’il est étroitement lié à ses parents et en particulier à sa mère. On sait qu’il ressent les émotions maternelles par le biais des hormones notamment.
On a appris également qu’il avait déjà de nombreuses capacités intellectuelles et qu’il était capable de « mémoriser », de garder des traces mnésiques de son expérience in-utéro.
Durant cette période entre la conception et la naissance, le fœtus peut être soumis à des stress divers et variés, différentes émotions qui s’enregistreront et qui pourront être réactivées dans la vie future.
La kinésiologie est une technique qui a un réel intérêt pour se libérer des ses enregistrements. Elle permet d’identifier, grâce au test musculaire, le stress d’origine et de libérer la charge émotionnelle négative qui y est associée.
La personne peut ainsi vivre sa vie, allégée des schémas bloquants enregistrés pendant sa vie prénatale. »
 

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